Deux propositions pour cette rentrée scolaire: 1) ce blog sera bilingue. Je vais écrire les posts en français et en portugais. 2) Tous les élèves pourront suivre ce qui s'est passé en classe, c'est-à-dire que je vais décrire ce qu'on a fait en classe pour que ceux qui sont été absents soient au courrant. Bisoux, Adriana

terça-feira, 22 de setembro de 2009

"É proibido proibir"


Além dos confrontos entre estudantes contra policiais e soldados nas ruas e universidades da Europa, Maio de 68 foi também o período em que surgiram frases emblemáticas das novas idéias que surgiam. Elas apareceram em pichações, faixas, cartazes, e nas paredes das universidades.

"Sejam realistas, exijam o impossível!"

"A imaginação ao poder"

"Viva o efêmero"

"As paredes têm ouvidos, seus ouvidos têm paredes"

"Se queres ser feliz, prende o teu proprietário"

"O patrão precisa de ti, tu não precisas dele"

O Poético e o Político em Maio de 68 na França


Maio de 68 foi um desses momentos históricos privilegiados em que se viveu coletivamente a experiência de uma existência mais intensa, livre, solidária e poética.
As frases pichadas pelos estudantes universitários nos muros da capital francesa podem ser lidas como um tipo de literatura, feita de aforismos e máximas portadoras de idéias que aguçam o pensamento crítico e desbloqueiam emoções reprimidas.
Entrar em contato com o legado ideológico do movimento, através dos "slogans" , cartazes e fotos, é uma oportunidade de nutrir a mente com idéias e valores consistentes, que contribuem para formar uma mente crítica.
Precisamos disso, hoje e sempre.

Instalação: Prof. Alexandrino Filho
visitas: de segunda a sábado das 14h às 21h
Local: Galeria Solo - Zarinha Centro de Cultura
Informações: 4009-1130

sexta-feira, 4 de setembro de 2009

GRAND CORPS MALADE 2006 MIDI 20 rar

Download: GRAND CORPS MALADE 2006 MIDI 20 rar

Connaîssez-vous le VerLun ????

LES ORIGINES DU VERLAN

Parlé à l'origine dans les milieux peu éduqués des banlieues françaises, boudé de la fin des années 1930 à celle des années 1970, le verlan est aujourd'hui employé en France par différentes classes sociales et popularisé par certains chanteurs, comme Renaud Séchan dans "Laisse Béton", 1978 mais surtout par les nombreux groupes de rap français , comme NTM ou Assassin, ou aussi certains cinéastes (Claude Zidi, Les Ripoux, 1984). Jacques Dutronc avait été précurseur avec sa chanson en verlan datée de 1971 : J'avais la vellecère qui zéfait des gueuvas (J'avais la cervelle qui faisait des vagues). À l'époque, la chanson passa inaperçue, car personne ou presque personne ne comprenait alors le verlan.

Au cours des années 1970 et 1980, le verlan est couramment parlé dans les banlieues parisiennes. Il a été constitutif d'une identité très particulière des habitants des grandes banlieues dortoirs. Après les blousons noirs (vêtement porté par Renaud Séchan lui-même et par les rockers de manière plus générale) qui semblent avoir colporté ce langage des temps anciens, la nouvelle génération des jeunes de banlieues, pour partie issus de l'immigration africaine - noire ou maghrébine, se sont approprié celui-ci, en l'intégrant à leur culture, en particulier musicale, elle-même provenant des États-unis : la culture Hip-hop.

Le début des années 1990, marqué par l'émergence du mouvement groove, représente le début d'une réintroduction massive du verlan dans le langage parlé en France et surtout au sein des nouvelles générations. L'essor du rap, genre musical exploitant des textes généralement engagés, a fortement contribué à la dissémination du verlan dans la population française.

Les amateurs de rap, qui étaient alors majoritairement des jeunes, se sont retrouvés dans les textes et les idées véhiculés par les rappeurs. Le verlan leur a permis à la fois de se démarquer par leur différence culturelle et sociale et d'apporter une nouvelle identité plus marginale et souvent plaisante à l'âge adolescent. Les textes rappés sont aussi des laboratoires du verlan : ils sont basés davantage sur le rythme et le ton que sur les harmonies, les allitérations sont omniprésentes, ce qui pousse les rappeurs à inventer au besoin des mots ou de populariser des mots en verlan encore peu connus.

Des groupes comme NTM, Sages Poètes de la Rue ou encore le Ministère AMER, précurseurs de la scène rap française, sont les principaux acteurs du retour du verlan dans le pays.

En 2004, un certain verlan (essentiellement constitué d'un vocabulaire) a fini par être plus ou moins compris et utilisé par la plupart des classes sociales, ce qui en fait un langage en cours de démocratisation loin de son image marginale initiale qui tend à s'estomper. Toutefois, il existe quelques poches géographiques dans lesquelles un verlan très "pur"/"dur" est utilisé quotidiennement. Un tel langage associé à un accent particulier est assurément incompréhensible au non initié et contribue par la diversité des variantes à établir des identités de "quartier" très fortes.

Le développement presque exponentiel des nouveaux moyens de communication, le SMS en tête, a rendu pratique le verlan, notamment en raison du caractère raccourci des formes verlanisées bien plus rapides à taper sur des claviers que leurs équivalents dans la langue française officielle. Cela a conduit des représentants de couches sociales moyennes et élevées, grands consommateurs de ces nouveaux outils personnels de communication, à utiliser le verlan et, partant, à le comprendre.


QUELQUES MOTS OU EXPRESSIONS

LES PLUS UTILISÉES EN VERLAN

Les adjectifs :

Zarb (ou zarbi) = bizarre

Ouf = fou

Relou = lourd

chelou = louche, bizarre

Auch = chaud

Ripou = pourri (corrompu)

Chanmé = méchant (terrible)

Chébran = branché (usage obsolète !)

Les noms :

Une teuf = la fête

La reum = la mère

Le reup = le père

La meuf = la femme

Le keum = le mec (l’homme)

Le refré = le frère

Un Séfran = un Français

Un rebeu = un beur (un jeune kabyle)

La tess (ou la téci) = la cité (là où habitent les immigrés)

Un skeud = un disque

un Feuj = un Juif

un Keuf = un flic (un policier)

une Tof = une Photo

La zic (ou zicmu) = la musique

Le genar (prononcez gen-ar) = l’argent

La turvoi = la voiture

La chebou = la bouche

La caillera = racaille (les individus louches)

Le trom (ou le tromé) = le métro

La chétron = la tronche (le visage, usage obsolète, mais rendu célèbre par Renaud )

Les verbes

géman = mangé

tèj = jetter (laisser tomber quelqu’un)

Les expressions

Zy-va = vas-y !

Laisse béton = laisse tomber (abandonne)

Ça cheumar = ça marche

Sakome = comme ça

A donf = à fond ( complètement)